La PEPINIÈRE, a été officiellement créée en tant qu'entreprise individuelle agricole au 1er Juin 2024, elle a pour vocation de proposer des plants nourriciers de l'année :

-Qui soient cultivés dans un substrat utilisable en agriculture biologique (UAB), sans utilisation de pesticides conventionnels.

Même l'utilisation de savon noir par exemple autorisé en traîtement biologique, pour les pucerons, n'intervient qu'en dernier recours si la production est menacée, et l'utilisation de cuivre est exclue.

-Pour une bonne reprise avec un bel équilibre entre le système racinaire et aérien, les grands plants ayant de plus en plus de mal à s'implanter lors des années caniculaires dont la fréquence augmente, bien souvent rattrapés par les jeunes plants.

-Qui ne soient pas forcés à pousser plus vite qu'ils ne le devraient sous une serre avec des engrais pétro-chimiques à diffusion lente.
En ce sens, la pépinière respectes les cycles biologiques naturels de la plante, avec une exposition en environnement naturel, au soleil, et provoque ainsi une sélection naturelle.
À travers PEPINATURE, je ne propose donc pas des sujets pour leur taille, mais favorise la résistance et qualités naturelles de ces derniers.
En outre, il est important de se rappeller que sur une gamme de plus d'une centaine de variétés, chaque plant a un comportement et un potentiel lui étant propre même au sein d'une même espèce, il n'est pas souhaitable de standardiser la taille que fera un être vivant. Certains démarrent doucement puis poussent vite, d'autres démarrent vite puis poussent lentements, etc...

-À proposer une très large gamme variétale de plants fruitiers, avec des essences nourricières classiques, mais également des plants plus rares, voir de collection, pour le plaisir des papilles, permettant de nouveaux types de fruits, et d'étaler les récoltes sur un maximum de temps sur l'année.

-Sélectionnés pour, autant que faire se peut, résister ou être tolérant face aux maladies les plus problématiques et communes. Par exemple, la cloque du pêcher, ou la tavelure du pommier. (Bien que selon la pression de l'environnement et des années, elles puissent s'exprimer plus fortement). J'ai fait le choix de faire passer ce critère avant celui de la productivité, car sans traitement chimique, un arbre dont les fruits sont gâtés par la maladie sera toujours moins productif qu'un arbre peu productif, je favorise donc les variétés reproductible et leur potentielle descendance.

C'est d'autant plus nécessaire que les arbres ont besoin d'une sélection naturelle et d'évoluer, tout comme leurs bio-agresseurs. C'est pourquoi je ne proposerais pas par exemple, de pommier Granny Smith, qui cultivée en pro, nécessite des dizaines de traîtements chimiques par an. Pourtant, lors de sa découverte, l'arbre était résistant aux maladies communes d'antant. D'où la nécessité dé se renouveller de proposer aussi bien d'anciennes que de nouvelles sélections variétales ayant évoluées pour être résistantes aux maladies ayant elles aussi mûtées sous leurs formes actuelles.


Comment suivre le quotidien de la PÉPINIÈRE ?

En la matière, j'ai une tendance à favoriser la transparence sur les pratiques aussi bien culturales, qu'économiques.


Si vous êtes un peu curieux de savoir comment les plants poussent et ce que j'effectue ou présente, quelles sont les expériences pratiquées, les statuts choisis, les frais de fonctionnements de la pépinière, et ce qui est dû à aux administrations fiscales et sociales, vous pouvez suivre ce lien.
Ouvrir une entreprise n'est pas gratuit, j'ai déjà déboursé près de 15.000€ sur 4 ans pour lancer cette dernière, et le minimum annuel à payer à la sécurité sociale avant même d'avoir obtenu un bénéfice, est de 2700€ la première année, 3500€ la seconde, et augmentant à mesure que l'on s'octroie des revenus.
Par exemple, je ne me paierais pas pour mon travail en 2024 et jusqu'à fin 2025, mais l'entreprise devra quand même verser 2700€ à la MSA.
En faisant une demande de label AB (Agriculture Biologique) c'est en moyenne 500€ de plus qu'il faudra débourser

Il est donc impossible en ouvrant une entreprise agricole, de la conserver en état d'équilibre comptable, sans obtenir de résultats. Faire ce choix est un engagement public et personnel obligeant à l'activité et à vendre.

Toutefois... Je ne me ferais pas collecteur d'impôts pour l'État. Du fait d'un choix fiscal, pas de TVA pour vous chez PEPINATURE ! :-)

Comment commander ?

Avant le 1er Octobre, priorité au local !

C'est très simple, les commandes se font jusqu'au 1er Octobre uniquement sur prise de rendez-vous et retrait à la pépinière.
Auparavant, vous avez simplement à créer votre compte sur ce site ou vous connecter si vous en avez déjà un, puis à rajouter ce qui vous intéresse dans votre liste de souhaits, ou en cas de rupture de stock, demander à être averti d'un retour en stock.
Ensuite, contactez moi par e-mail en prenant soin de m'indiquer votre identité pour que je puisse faire le lien, et vos disponibilités au plus tôt pour un rendez-vous.
Pour rappel, il n'y a pas de système de réservation, uniquement de liste d'attente (en indiquant votre adresse mail sur les plants en stock du catalogue pour être prévenu d'un retour en stock), au plus tôt vous viendrez, au plus vous aurez une chance d'obtenir les variétés désirées, avant épuisement des stocks.

Cette période est prévues pour permettre aux Tarnais et limitrophes de profiter un maximum de la diversité que je propose et prendre le temps d'échanger avec une population proche géographiquement.

À partir du 1er Octobre, ouverture des expéditions en ligne !

Les plants sont disponibles également à l'expédition pour ce qu'il en reste, comme une boutique en ligne classique, et les commandes sur place se feront toujours sur rendez-vous, mais avec une prise de commande et un paiement directement par le site. Il suffira alors de choisir un retrait à la pépinière sur la page de paiement.



Vous êtes obtenteur ou revendiquez des droits et/ou royalties sur une variété ?

Étant favorable au nécessaire développement variétal pour l'évolution des plants et nourrir l'humanité, j'ai conscience de la nécessité de s'acquitter d'une participation sur les variétés issues d'un travail de recherche, lorsqu'elles sont protégées par un COV.

En ce sens, si vous êtes obtenteur ou gestionnaire de droits au sein de l'Union Européenne, et que vous souhaitez porter une réclamation, n'hésitez pas à me contacter via le formulaire prévu à cet effet, dans le cas où je n'aurais pas eu connaissance du statut de la variété concernée !

Je suis bien évidemment disposé à nouer des relations commerciales afin de régulariser la situation si ça n'était pas déjà fait.